Britt | Je suis une rose, mais toute rose à des épines.

~ Origines : Américaine et sans quel le sache vraiment, un soupçon écossaise ~ Lieu de naissance :Phoenix dans l'Arizona~ Nombre d'enfants : Aucun, et elle ne compte pas en avoir de si-tôt, si ce n'est un jour...~ Situation amoureuse :Entièrement seule, et sans doute à jamais, l'amour c'est pas pour elle... ~ Qualités : Séductrice, Mâligne, Intelligente, Attentive, Déterminée, Charismatique, Souriante, Charmeuse, Perpicace, Sensuel~ Défauts : Caractérielle, Colérique, Vengeresse, Menteuse, Manipulatrice, Mystérieuse, Seule ~ Finances : $$$

---

I. WISTERIA LANE C'EST COMMENT ?En toute franchise, je me moque réellement de savoir comment est la ville, de savoir comment sont les gens du quartier et surtout de m'acclimater à l'environnement. Je suis là dans un but précis, je ne m'attache jamais aux gens, à des lieux. Je suis une sorte de voyageuse, avec toujours son bagage sous le bras, à partir sans jamais dire ou je vais, sans un adieu. Méchante, cruelle ? Peut-être qui sait...
II. TU AIMES LES FETES ENTRE VOISINS ? Je suis une personne qui malgré ses défauts et son côté masqué on va dire, qui apprécie la compagnie des gens, qui aime profiter de la vie. Oui, j'aime bien de temps à autre faire la fête chez des inconnus, pour augmenter mon réseau mais cela m'aide également à fructifier mon carnet d'adresses et de numéros, ce qui me permet de trouver quelques perles que je peux arnaquer en toute simplicité. Pour le moment, je ne saurais trop dire si j'aime les fêtes qu'organise les voisins de mon modeste chez moi, étant encore en convalescence avec l'accident que j'ai eu. Sans doute que j'accepterais de m'y joindre, après les quelques refus que j'ai du donner...
III. DECRIS TA MAISON ? J'ai loué la première bâtisse qui semblait me convenir, du moins du point de vue économique évidemment que non, j'ai les moyens, mais on va dire niveau praticité et esthétisme. Je veux une maison moderne et chic, comme moi. Une piscine et surtout pas trop coller aux autres. Une maison pas forcément comme toute celle du quartier et j'ai trouvé. J'aime l'espace, ici j'ai deux chambres, un grand salon, un dressing au top et une cuisine américaine. C'est tout ce que je demande.
V. TICS ET MANIES ? Je suis assez maniaque de mes cheveux, je les tortille toujours autour du doigt, c'est aussi une façon de séduire. Je n'aime pas quand quelque chose est en bordel, chaque chose à sa place et pas autrement. Je ne suis pas faite pour vivre avec quelqu'un, cela me semble évident. J'aime ranger mes vêtements par couleur, si ce n'est pas fait, cela me gonfle et me met de mauvaises humeur. À chaque douche que je prends, si je ne mets pas de musique, cela me rend maussade. Je vis avec la musique, c'est une vraie passion. Je me mords souvent la lèvre inférieure, même si je sais que cela a tendance à enlever bien vite le rouge à lèvres. Dans tous les hamburgers et sandwichs, je trie systématiquement pour enlever les oignons et tout ce qui est condiment, sa passe pas. Je fais souvent mine de tousser devant des fumeurs en disant que je suis allergique, ils dégagent vite comme ça car je trouve l'odeur insupportable. J'ai toujours une paire de baskets, des gants noirs et des " solutions de secours" dans mon sac, sait-on jamais si j'ai une petite arnaque qui peut se faire très rapidement et sur le feu. Pour éviter de me ronger les ongles, je mets un vernis amer et avec un goût bien spécifique pour ne pas pouvoir le faire.

war at the roses

Ma vie. Ma vie si tumultueuse, si carambolesque qu'on pourrait écrire une véritable pièce dramaturgique dessus. Une vie que j'aurais préférée différente, comme beaucoup de monde. Je ne cherche pas à attendrir qui que ce soit, je ne raconte jamais ma vie, jamais personne ne m'entendra dire un piètre mot de mon existence depuis vingt-huit ans. Jamais. Même avec dix grammes dans le sang et même avec un test de vérité. Je serais muette comme la rosée du matin. Mon enfance est marquée en partie par le décès de ma mère, qui m'a quitté quand j'avais 13 ans. Je ne pensais pas qu'une telle chose pourrait arriver, pas chez les Gardner. Mais si. La fatalité touche toujours les personnes qui se sentent à l'abri de toutes les tempêtes. Sans doute que je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui, peut-être que je serais une fille sage, rangée, qui respecte la loi. Mais tel fut mon destin et je dois respecter les voix que j'ai prises.

Je me souviens encore du soleil chaud de Phoenix qui frappait mon visage semblable aux perles nacrées de cultures. Je me souviens que je regardais cette camionnette et ce brancard qui emmenait le corps sans vie de ma mère, alors que je revenais de cours, après une éreintante journée de contrôle. Mon sac était tombé directement à mes pieds quand j'ai vu ce véhicule. Une femme flic était venue vers moi, comprenant que j'étais la fille de cette femme retrouvée morte. Elle me prit donc à part, m'emmenant avec elle dans sa voiture, pour me parler, tenter de m'expliquer la situation. Je n'avais guère besoin de ces paroles mielleuses pour comprendre ce qui allait se passer et que ma mère venait de mourir. Je n'étais pas une enfant, je savais que l'orphelinat m'attendais et que tout ce que j'avais vu à la télévision, sur ces enfants qui se retrouvent sans parents en ayant un âge avoisinant le mien, passerait des moments terribles et remplis de solitude et qu'évidemment, ils ne seraient jamais adoptés.Ce fut bel et bien la réalité, puisque je ne fus pas adopté, bien trop âgé pour que je sois éduqué à la "bonne sauce de la famille". Je pouvais rapporter de l'argent à la famille mais bon, les petits êtres tout mignons de quelques mois trouvaient vite preneur. Oui, de la marchandise qu'on est, nous les pauvres orphelins.

J'ai donc appris à me gérer seule, je savais que je ne pourrais pas continuer comme ça. Je suis donc partie, en pleine nuit, en faisant avec les draps de mon lit une corde pour sauter par la fenêtre. J'aurais plus de chance de m'en sortir et la témérité était sans doute mon meilleur atout. Rien ne fut simple, elle ne savait comment faire pour s'en sortir au début. Ce n'était qu'une enfant, après tout. Elle avait si froid, ces cheveux vénitiens tombaient en cascade sur son visage perlé d'eau, sous une pluie battante. Elle ne savait quoi faire. Elle réussit cependant à trouver un moyen pour s'en sortir, vivant chez une vieille femme quelque temps, qui la nourrit en échange de quelques tâches ménagères mais aussi de sa présence pour l'aider dans son quotidien difficile. Elle resta jusqu'à la mort de cette brave dame, qui décéda deux ans après. Cette dernière lui avait laissé un peu d'argent et de quoi s'en sortir, l'ayant considéré comme sa fille même le peu de temps qu'elle avait été avec elle. Elle pu partir pour faire une vie peut-être meilleure, hors de l'état de l'Arizona.

"Je peux vous assurer que c'est la meilleure offre qu'on vous ferra, vous ne le regretterez pas, Monsieur XX" Tel fut les mots durement acquis au fil du temps. Un vocabulaire que je connaissais comme une chanson, mais dans un sens, c'était une véritable chanson que de devoir mentir, jouer la comédie. Une douce sérénade, en buvant un bon verre de vin, Château Margaux, un bon millésime français, un repas gastronomique dans un restaurant très couteux, dans une robe rouge sang, mettant en valeur ma poitrine bien formé et mes jambes longues et élancées. Une parade que je commençais à connaître. Chaque coup était longuement préparé, tout était travaillé pour que mes magouilles fonctionne. De fausses actions, des parts sur une entreprise qui n'existait pas et une fois l'argent duement entre mes doigts, une potentielle nuit dans la chambre du personnage amadoué et hop, le lendemain plus jamais on ne me revoyais dans les environs. Une façon de faire qui m'a toujours réussi et ce, depuis bientôt dix ans. Dix ans que jamais, je n'ai été attrapé, dix ans que je réussis à gagner ma vie sans le moindre effort. Même si je dois avouer que faire quelques études dans la mode m'a toujours branché et j'ai pu le faire, grâce à tout l'argent que j'ai magouillé, arnaqué. Je me suis fait une vie de mensonge, de voyage, de fausses identités. Jamais je ne m'appelle pareil et personne ne sait réellement qui je suis, d'où je viens, comment je m'appelle... Moi, c'est Brittany Gardner, mais vous me connaissez sans doute sous le nom de Lucie Fowler, Samantha Hamilton ou bien Lola Sanchez. Mais sans doute un bon nombre d'autres noms, de fausses identités.

Quand mes yeux s'ouvrirent, ce fut sur un plafond d'un blanc presque aveuglant. Les néons me picotaient la rétine. J'avais des perfusions, je le sentais. L'aiguille plantée dans ma chair était tout à fait détestable. Je sentais une douleur se réveiller dans ma poitrine. Une légère crise m'envahis. Je me sentais drôle. Puis des voix, pas mal de voix. Des gens qui accouraient pour venir me demander des choses primaires mais apparemment essentielles : je venais de me réveiller d'un coma qui avait duré une moitié d'année. Et oui, c'était assez étonnant qu'une personne se réveillait du coma mais ce fut ma chance. J'appris par la suite que j'avais été prise pour cible, on ne sait bien évidemment pourquoi. Je ne me rappelais de rien enfin...au début. Des brides de souvenirs revenaient, petit à petit. Un homme, je me souviens un peu de sa masse, de l'ombre qui m'avais traversé après m'avoir tiré dessus et laissé pour morte. Et un nom : Wayne Grabber.

Je me vengerais, c'est certain. Je me vengerais car j'avais retrouvé sa trace, j'allais me venger et je trouverais bien par quel moyen. La plupart du temps, c'était assez simple de faire du mal en attaquant les faiblesses des gens et en fouinant bien, je trouve donc ce qui était la faiblesse de cet homme qui m'avais tiré dessus : la famille, la famille et l'amour. Oui, il allait comprendre sa douleur, surtout qu'en aucun cas je n'avais eu affaire auparavant, la vengeance d'une femme est terrible et même si je suis encore en convalescence en arrivant dans cette ville qui ressemble plus à un quartier de commérage en tous genre, je trouverais bien quelque chose pour m'en sortir, comme je l'ai toujours fait.

---

~ Avatar : Holland Roden ~ Pseudo : Liraco ~ Âge : Bientot vingt piges ~ Où as-tu connu PLK : Sur PRD ~ Connexions : Tous les jours ~ Commentaire :