(is it too late now to say sorry)

~ Origines : les Price sont installés sur le sol américain depuis des générations maintenant, mais dans leur sang coule encore les restes européens, anglais et allemands ; les enfants Price se considèrent, pourtant, exclusivement américain. ~ Lieu de naissance : ses parents sont originaires de l'Ohio et, après leur mariage, se sont installés à Fairview ; c'est ici même qu'est né et a grandi Jamie, ici que sa soeur vit encore même si son père, veuf, a vendu sa maison pour retrouver sa ville natale. ~ Nombre d'enfants : Jamie ne se sent pas prêt à avoir des enfants ; il vous dira en rigolant qu'il en a peut-être ici et là, sait-on jamais, il lui est arrivé de ne jamais rappeler quelques conquêtes rencontrées lors de reportages en dehors du sol américain. Jamie n'a donc aucun enfant. ~ Situation amoureuse : le coeur de Jamie ne compte, en son sein, que les membres de sa famille. Connu pour être un homme plutôt volage, Jamie est célibataire. ~ Qualités : intelligent, amusant, bosseur, sociable, attentif, patient, généreux -avec ses amis et sa famille-. ~ Défauts : moqueur, sarcastique, égocentrique, parfois lâche -en matière de sentiments-, instable sentimentalement parlant, rancunier. ~ Finances : $$$$

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I. WISTERIA LANE C'EST COMMENT ? Wisteria Lane, c'est sa maison, c'est l'endroit qui aura connu ses premiers pas, ses premiers mots, ses premières conneries d'adolescent (il considère qu'avoir embrassé Maggie Retman dans les toilettes des filles lors de sa première année de lycée marque le commencement d'une longue série de bourdes en tout genre qu'il passera sa vie à regretter tout en voyant un sourire amusé se dessiner sur ses lèvres). Wisteria Lane c'est ses souvenirs, son passé, son présent, et son futur ; aussi Jamie vous dira sans honte qu'il adore Fairview et particulièrement ce voisinage.
II. TU AIMES LES FETES ENTRE VOISINS ? Jamie est un homme sociable, qui préfère passer le plus clair de son temps entouré, que la compagnie soit petite ou nombreuse, qu'enfermé chez lui. Aussi aime-t-il tout ce qui peut rapprocher les voisins, instaurer un contexte favorable à de nouvelles rencontres, de nouvelles amitiés ou autres formes de relations sociales. Et, quoi de meilleur pour cela que de faire en même temps vivre tout Wisteria Lane au rythme des différentes fêtes ?
III. DECRIS TA MAISON ? Jamie ne vit pas dans sa propre maison, ayant longtemps habité à Chicago et ayant vendu depuis plusieurs mois maintenant son appartement là-bas. Il a emménagé dans celle de sa sœur jumelles qui ressemble trait pour trait à ce que l'on attendrait de la maison du parfait citoyen modèle américain. Sur deux étages, elle dispose de quatre chambre et autant de salles de bains, d'un grand salon dans lequel ils se retrouvent tous les soirs pour le dîner. D'un jardin dans lequel il joue parfois au football américain avec son beau frère ; et d'une jolie petite barrière blanche entourée de fleurs.
V. TICS ET MANIES ? il n'est pas vraiment un homme de manies, s'il fallait en pointer une du doigt, cependant, ce serait cette fâcheuse tendance qu'il a à toujours regarder deux fois s'il a bien fermé la porte derrière lui.

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~ Avatar : Armie Hammer. ~ Pseudo : Oberlyn. ~ Âge : 23 ans. ~ Où as-tu connu PLK : via bazzart. ~ Connexions : 5/7. ~ Commentaire : il est beau .

war at the roses

.2009.
Daisy avait toujours fait parti de sa vie. Il connaissait chaque détail de son visage, toutes les expressions qui pouvaient s'y dessiner. Il savait qu'elle fronçait toujours le nez quand une chose la contrariait, qu'elle arquait un sourcil quand elle s'apprêtait à lancer une remarque cinglante -ces remarques qui provoquaient toujours le rire chez Jamie-. Il savait qu'elle n'aimait pas mélanger le sucré et le salé, mais qu'elle ne mangeait jamais de gâteau sans boire un verre de lait en même temps. Il savait qu'elle aimait la pluie, qu'elle se fichait bien de l'eau qui pouvait faire boucler ses cheveux, des frissons qui agitaient son corps sous ses habits mouillés. Il la trouvait dingue parfois, quand il la voyait encore courir sous les gouttes sans chercher à les éviter, sauter à pieds joints dans une flaque d'eau en laissant entendre l'un de ces rires qui lui serraient toujours la gorge. Il y avait chez elle un air d'ailleurs, un sursaut d'aventures qui lui avait fait tourner les yeux vers elle quand il n'était âgé que de quelques années, et qu'ils s'étaient croisés pour la première fois dans le parc opposé à leurs deux maisons. Ils étaient voisins, ses parents venaient d'emménager ; elle portait une salopette comme les garçons, mais les boucles de ses cheveux, le rose de ses joues avaient tout des princesses des contes que pouvait parfois lire sa mère à sa sœur jumelle. Peut-être était-il tombé amoureux ce jour là, c'était un vendredi après-midi et son père l'avait mis sur ses épaules après l'école, pour l'emmener faire un tour au parc. Peut-être était-il tombé amoureux de Daisy Chapman quelques années après, quand elle regardait toujours sur ses contrôles pour lui piquer quelques réponses et qu'il la laissait faire en levant les yeux au ciel ; quand elle avait rejoint l'équipe des pompom girl et qu'alors, tous les garçons de Fairview s'étaient mis à la regarder différemment, le capitaine de l'équipe de football désirant même en faire sa petite amie. Elle l'avait repoussé, finalement et, vexé, Jake s'était entiché de Dora, sa copine la plus proche. Peut-être était-il tombé amoureux de Daisy Chapman le jour où elle l'avait embrassé sur la joue en lui disant un vague « à bientôt », quand il reçut sa lettre pour l'université de New-York et qu'ils se promirent de se revoir à chaque vacances dans le quartier de leur enfance. Elle n'avait pas souhaité s'inscrire à l'université, ce n'était pas pour elle ; les bancs des amphithéâtres, les discours chiants des professeurs, c'est ton truc, l'intello, va conquérir le monde avait-elle dit en lui donnant un coup d'épaule pour briser la tension qui s'était soudain installée. Ils s'étaient appelés, envoyés assez de lettres pour écrire un roman, s'étaient vus tous les étés, mais celui-ci avait une autre saveur. Demain, Jamie partirait. Son sac de voyage était déjà bouclé, l'attendait dans la maison de ses parents. Il s'était rendu dans l'appartement de Daisy avec une bouteille de vin qu'ils avaient partagé en remuant les souvenirs de leur jeunesse, en trinquant aux chemins qu'ils avaient emprunté et les rendaient aujourd'hui parfaitement heureux. A ce reportage qu'avait décroché Jamie, son tout premier, dans les déserts arides de pays qu'ils n'avaient jamais visité. Puis, ses lèvres avaient trouvé celles de Daisy. Il avait glissé sa main sur sa nuque, joué avec les boucles de ses cheveux, respirant son parfum. Il avait senti son cœur s'emballer dans un rythme qu'il ne connaissait pas mais avait toujours espéré ; celui de leurs étreintes. Elle était sa meilleure amie depuis tant d'années, et pourtant l'idée qu'un jour ils puissent être ensemble ne l'avait jamais effleuré. Il se contentait de le rêver, d'embrasser les lèvres d'autres adolescentes, d'autres étudiantes, puis d'autres femmes, mais jamais celles de Daisy. Couchée dans le lit, elle se tourna sur le ventre, posant son menton sur son poing fermé, le détaillant de ses yeux félins. « Quoi ? » demanda-t-il. Elle haussa les épaules. « On est toujours amis Jamie ? » Il pinça un instant les lèvres, glissant sa main vers son visage pour mettre une de ses mèches derrière son oreille. « bien sûr. » Un sourire qu'il n'avait encore jamais vu se dessina sur les lèvres de Daisy, qui laissa entendre un soupir en se redressant, entourant son corps nu des draps. « et pour toi ? » elle délogea une cigarette du paquet laissé à l'abandon sur la table de chevet. « je couche pas souvent avec mes amis. Surtout quand ils entrent dans la case des « meilleurs » amis. » la pierre du briquet combla le bref silence. « mais il y a un début à tout j'imagine. » sa voix prit une teinte plus aigre et Jamie se redressa, fronçant doucement les sourcils. « il y a un soucis ? » « Aucun. Tu pars demain, moi je vais rester là à m'occuper de ma boutique en lorgnant tous les jours sur la télévision pour être certaine qu'on ne te trouvera pas en morceaux dans ton foutu désert.» elle tira une longue bouffée sur sa cigarette. « C'est l'opportunité de ma vie ce reportage, il lancera ma carrière. Je peux pas me contenter de rester ici. » le regard qu'elle lui lança lui serra un instant le cœur. « Pourquoi tu resterais Jamie ? » Pour toi, avait-il envie de lui répondre. Parce que je t'aime depuis que je suis gosse Daisy, que tu le sais parfaitement même si l'on a toujours fait semblant de l'ignorer. Pour toi. « t'as raison. Regarde Disney Chanel, ça ira mieux ensuite. » elle laissa entendre un rire, auquel il joignit le sien. Trop lâche pour lui dire qu'il l'aimait, trop égoïste pour renoncer à la carrière dont il avait toujours rêvé.

.2015.
Sa jambe le lançait encore, quand il traversait le couloir le menant de sa chambre -une chambre d'amis coquette que sa sœur lui avait réservé le temps de sa convalescence- à la cuisine. Cela faisait un jour maintenant qu'il était rentré sur le sol des Etats-Unis. Clara était venue le chercher en personne à l'aéroport, grimaçant en le voyant légèrement boiter ; une balle perdue qui lui valait maintenant le surnom de « héros » auprès de son neveu et de sa nièce. Clara, elle, avait sévèrement froncé les sourcils, n'approuvant pas réellement le surnom qu'ils lui avaient trouvé, remarquant surtout qu'elle avait failli perdre son frère pour un « putain de papier, dans un journal à la con ». Jamie n'avait pas terminé sa réponse, basée sur le fait que le Time n'était pas un journal à la con, qu'il s'était pris un grand coup de poing dans l'épaule. Un jour. Un seul jour, mais Jamie, malgré les circonstances de son retour, se sentait déjà enveloppé par la douce sensation que procure le retour chez soi, dans son pays, son quartier, auprès des siens. La cuisine était déjà agitée par les va et viens de Clara, débordée, et des deux enfants assis à la table avec leurs céréales. Jamie tira une chaise à lui, se laissa retomber dessus, et jeta un coup d'oeil aux papiers disposés sur la table. Des dessins d'enfants pour la plupart, des graphiques tirés du boulot de son beau-frère Ted, et un carton d'invitation couleur crème, qu'il glissa vers lui pour mieux le regarder. Dans sa poitrine, son cœur sembla s'arrêter un instant. Des lettres dorées retraçaient le prénom de Daisy et d'un homme qui lui était parfaitement inconnu. Clara sembla apercevoir le regard figé de son frère, et attrapa la carte entre ses doigts. « c'est un brave type, ce Aiden. Un avocat. » Jamie détourna le regard, attrapant la bouteille de jus d'oranges, quand il sentit la main de sa sœur sur son épaule. « ça va Jamie ? » il fronça doucement les sourcils. « bien sûr que ça va. Ça fait quatre ans que l'on ne se parle plus vraiment, elle a fait sa vie, j'ai fait la mienne. » la main posée sur son épaule lui asséna une légère claque. «vous êtes vraiment les deux plus grands abrutis qu'ait porté ce monde tous les deux. »